50 nuances d'herpès
Selon les travaux de deux biologistes belges, présentés le 12 novembre 2013 dans l'émission littéraire belge Man over boek, deux des livres les plus empruntés d'une bibliothèque d'Anvers (parmi lesquels 50 nuances de Grey d'E.L. James) présentent des traces de virus de l'herpès.
Les professeurs Tytgat et van Elderen, biologistes de l'Université catholique de Louvain, ont récemment passé au crible les dix ouvrages les plus empruntés depuis un an par les usagers d'une bibliothèque d'Anvers.
Littéralement stupéfiant !
Leurs résultats, présentés le 12 novembre dans l'émission littéraire Man over boek, sur la chaîne Canvas, sont littéralement stupéfiants : les dix livres présentent tous, à la surface de leurs pages, des traces de cocaïne.
Mais les tests révèlent également que les ouvrages "Tango" de Pieter Aspe et "50 nuances de Grey" d'E.L. James offrent des échantillons… de virus de l'herpès.
Le professeur van Eldere, spécialiste en microbiologie, a ultérieurement précisé à la rédaction d'Allodocteurs.fr qu'il s'agissait de l'herpès de type 1.
Aucun danger pour les lecteurs
Les quantités de drogue ou de virus découvertes à la surface des pages seraient toutefois bien trop faibles pour entraîner un effet physiologique ou contaminer les lecteurs. "Le virus était présent à la limite des capacités de détection, [soit moins de dix entités virales]", précise le Pr van Eldere.
Les travaux des chercheurs démontrent l'incroyable précision des protocoles de tests toxicologiques à disposition des scientifiques. D'après les comptes rendus de l'émission (que les néerlandophones peuvent visionner ici), les biologistes belges estimeraient d'ailleurs que de tels examens pourraient déceler les traces de cocaïne sur les mains des lecteurs des ouvrages !
Les sportifs contrôlés positifs à la cocaïne pourront désormais invoquer leur passion des belles lettres… pour peu qu'ils puissent justifier d'une carte de bibliothèque !
En savoir plus
Sur Allodocteurs.fr :
Le professeur Jan Tytgat a confié à Allodocteurs.fr qu'en sa qualité de toxicologue – et "en dépit du fait qu'il était professeur à l'université catholique de Louvain" –, il était "très curieux de savoir si une analyse réalisée sur la Bible conduirait à des résultats aussi négatifs" !