Doit-on bannir les pâtisseries quand on est diabétique ?
Vous êtes diabétique et ne savez pas si vous pouvez continuer de vous faire plaisir avec des pâtisseries ? La Dre Diana Kadouch, médecin nutritionniste, vous conseille.
Vous êtes diabétique et avez du mal à résister à l'appel sucré après certains repas ? Rassurez-vous, il est inutile de vous restreindre complètement ! La maladie "n'interdit rien", explique la Dre Diana Kadouch, médecin nutritionniste.
Simplement, privilégiez les pâtisseries à indice glycémique (IG) bas, c'est-à-dire qui provoquent une élévation plus lente et moins importante de la glycémie, contrairement aux pâtisseries et sucreries à IG élevé provoquant un pic de glycémie soudain et fort, et entraînant beaucoup de fatigue ensuite.
À lire aussi : Comment le médicament Ozempic pourrait diminuer le risque de cancers
Faites vos pâtisseries maison !
On peut aussi opter pour des pâtisseries spécialisées ou encore "les faire soi-même !" conseille la médecin.
Cela vous permet en effet de savoir ce que contient la pâtisserie et de pouvoir doser, contrairement aux aliments ultra-transformés qui contiennent "du sirop de fructose et de glucose", explique la spécialiste. L'important est de se faire plaisir avec modération et parcimonie.
Qu'est-ce que le diabète ?
Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune. Le pancréas doit fabriquer de l'insuline, une hormone qui permet de réguler le taux de sucre dans le sang, c'est-à-dire la glycémie. Mais chez les diabétiques de type 1, des anticorps s'attaquent aux cellules du pancréas et détruisent l'insuline. Ce diabète apparaît chez des personnes jeunes.
Dans le diabète de type 2, le pancréas fonctionne bien. Mais à cause d'un excès de poids, de graisse et de l'alimentation, le taux de sucre est moins bien régulé. L'insuline produite par le pancréas est de moins bonne qualité et il en faut beaucoup plus pour arriver au même effet.
Conséquence : avec le temps, le pancréas s'épuise, le taux de sucre augmente, on devient diabétique de type 2. Ce type de diabète apparaît plus tardivement. Mais ces dernières années, il est tout de même diagnostiqué chez des personnes de plus en plus jeunes.