Donner de son vivant, un acte fraternel

En France, chaque année, plus de 11 000 patients sont en attente de greffes d'organes, 4 000 greffes sont réalisées, selon l'Agence de la biomédecine. Derrière la greffe de donneur vivant apparenté, il y a souvent de jolies histoires familiales. Deux frères, Patrick et Bernard, ont partagé cette expérience.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le
Bernard a donné un rein à son frère Patrick. Ce don les a unis pour toujours.
Bernard a donné un rein à son frère Patrick. Ce don les a unis pour toujours.

Selon l'Agence de la biomédecine, "la législation (articles L 1231-1 et 1231-3 du code de la santé publique issus de la loi de bioéthique du 6 août 2004) fixe très précisément les conditions de cet acte de solidarité. Le donneur doit avoir la qualité de père ou de mère du receveur. Il peut aussi être son conjoint, ses frères ou sœurs, ses fils ou filles, ses grands-parents, ses oncles ou tantes, ses cousins germains ou cousines germaines, le conjoint de son père ou de sa mère et toute personne apportant la preuve d'une vie commune d'au moins deux ans avec le receveur.

"Aucun prélèvement d'organe en vue de don ne peut avoir lieu sur une personne vivante mineure ou sur une personne vivante majeure faisant l'objet d'une mesure de protection légale.

"Le prélèvement d'organes est gratuit. Quel que soit le lien entre donneur et receveur, toute forme de rétribution liée à la greffe est moralement inacceptable et contraire à la législation. L'Agence de la biomédecine est informée préalablement à la réalisation de tout prélèvement d'organes à des fins thérapeutiques sur une personne vivante. Elle gère un répertoire relatif aux donneurs vivants d'organes, qui recueille les données médicales concernant les suites opératoires et le suivi à long-terme des donneurs vivants d'organes en France."

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