Pervers narcissiques : la prise de conscience des victimes ?
C'est grâce à l'une de vos émissions précédentes sur les pervers narcissiques que j'ai compris et que je m'en suis sortie.
Les réponses avec Sophie Peters, psychanalyste :
"Il y a une échelle d'exposition aux risques et aux faits. Notre société produit de la perversion en quantités astronomiques. Une société qui pousse les gens à la performance, à être toujours beau, toujours jeune, toujours dans le succès... crée cette perversion. Elle met en oeuvre les conditions de la perversion. Tout le monde n'est pas pervers narcissique mais à force de médiatiser et d'angler sur la liste des critères, on finit par faire rentrer son conjoint ou son épouse, voire son chef de service, dans les fourches caudines de la perversion narcissique dès que l'on est un peu en souffrance.
"Il faut être un peu méfiant et prendre un peu de recul. Le premier critère de la perversion narcissique, c'est soi-même. Il faut se faire confiance dans son ressenti car les vraies victimes ont du mal à se l'avouer à elles-mêmes. La vraie victime est dans une telle souffrance qu'elle n'arrive pas à tomber le masque. Elle est dans la honte. Souvent ce sont des personnes qui veulent bien faire et qui veulent réussir leur vie... La situation est particulièrement complexe."
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