Des sondes échographiques sources de contaminations
Près de 30.000 personnes pourraient être contaminées chaque année en France à la suite d'une échographie interne. La député européenne Michèle Rivasi, ainsi qu'un certain nombre de médecins et de chercheurs, alertent sur les risques liés à une désinfection insuffisante.
Suivi de grossesse, diagnostic d'un kyste à l'ovaire ou d'une tumeur de la prostate... près de 4 millions d'échographies endocavitaires sont réalisées chaque année en France. Un examen qui ne serait pas dénué de risques : des études récentes montrent que le niveau de désinfection des sondes d’échographie est insuffisant.
Les sondes sont généralement recouvertes d'une gaine ou d'un préservatif mais cela n'empêcherait pas la contamination par certaines bactéries ou des virus, comme les hépatites ou le papillomavirus.
Si aucune étude globale n'a jamais été lancée par les autorités sanitaires, de nombreux établissements ont décidé de mener leur propre enquête. Au total, on estime que 30.000 personnes pourraient être contaminées chaque année en France à la suite d'une échographie endovaginale, endorectale ou trans-oesophagienne.
Michèle Rivasi interpelle le ministère de la Santé afin de revoir sa position sur le niveau de décontamination des sondes échographiques recommandé en France. Un niveau jugé bien trop faible.
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