Maisons de retraite : une puce pour surveiller les résidents

Dans les journaux, de nombreux faits divers rapportent la disparition de personnes âgées qui ont échappé à la vigilance du personnel des maisons de retraite. Comment assurer la sécurité des résidents et les protéger de leurs escapades, tout en respectant leur dignité ? 

La rédaction d'Allo Docteurs
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VIDEO - Un système anti-fugue à la maison de retraite
VIDEO - Un système anti-fugue à la maison de retraite

Avec le vieillissement de la population, les maladies liées à l'âge, comme Alzheimer, concernent près de 60% des seniors qui séjournent dans ces structures. Le risque d'errance est alors très élevé, et peut se révéler fatal si les personnes ne sont pas retrouvées rapidement. Pour éviter les fugues, certains établissements des Bouches-du-Rhône testent un nouveau système de puces pour assurer la surveillance des personnes âgées. C'est le cas dans le village de Lambesc, près de Salon de Provence.

Les résidents des maisons de retraite ont en moyenne 85 ans. A cet âge, les maladies neurologiques comme Alzheimer sont fréquentes. Les établissements cherchent donc un système pour assurer la sécurité des personnes tout en respectant leur dignité.

Dans cette maison de retraite de Lambsesc, un nouveau protocole a été mis en place depuis un an. Il est désormais possible de poser une puce électronique sur les vêtements des résidents. La décision se prend en concertation avec les médecins et la famille. Sans émettre d'ondes, cette puce fonctionne comme un antivol. Quand un résident passe près des portiques installés à l'entrée du bâtiment, une alarme se met en route. 

L'installation de ces portiques a coûté 25.000 euros : une somme financée par l'Agence régionale de santé (ARS). 


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