Champignons : soyez plus prudents !
C'est la saison des promenades en forêt à la recherche de champignons. Mais attention : depuis le mois de juillet, la Direction générale de la santé déplore 32 cas d’intoxication graves, dont un décès.
Si vous décidez d’aller aux champignons ces jours-ci, redoublez de vigilance ! Dans son dernier rapport publié vendredi 20 octobre, la Direction générale de la santé (DGS) déplore 32 intoxications graves depuis le mois de juillet, dont un décès. Une hausse inquiétante, puisque la moyenne annuelle se situe habituellement autour d'une vingtaine d’accidents importants.
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En moins de quatre mois, les autorités sanitaires ont ainsi recensé 20 cas de "syndrome phalloïdien". Diarhées abondantes, vomissements, fortes douleurs abdominales ou sueurs : les symptômes qui doivent alerter apparaissent entre 10 et 12 heures après l'ingestion des champignons. Il ne faut alors pas hésiter à appeler le 15 et à se rendre aux urgences.
Car tout peut aller très vite : si l'intoxication atteint le foie, elle risque d'entraîner la mort faute de traitement adapté. Telle est d'ailleurs la cause du décès et des trois cas de greffe hépatique signalés par la DGS. Les champignons responsables sont les amanites phalloïdes, printanières, vireuses, certaines petites lépiotes brunes et les galères.
Faites le 15
D'autres espèces moins dangereuses génèrent parfois des troubles moins de 3 heures après l’ingestion : nausées, vomissements, diarrhées, vertiges. La DGS recommande alors de composer immédiatement le 15 ou d'appeler le centre antipoison régional.
Les autorités sanitaires rappellent surtout qu'avant de consommer le fruit de sa cueillette, "il est indispensable de faire identifier sa récolte par un spécialiste" : pharmacien, mycologue ou association de mycologie.