L’endométriose enfin au programme des étudiants en médecine
C'était une demande des associations de patientes. L’endométriose trouve désormais sa place dans le programme de formation des futurs médecins.
Les choses bougent enfin. Un arrêté du ministère de l’Enseignement et de la Recherche introduit la notion d’endométriose au programme de deuxième cycle de formation des médecins. Publié le 10 septembre, cet arrêté intègre la pathologie gynécologique au chapitre “De la conception à la naissance, pathologie de la femme – Hérédité – L’enfant – L’adolescent”. Ainsi, les futurs médecins seront formés pour apprendre à diagnostiquer cette maladie, et mieux prendre en charge les patientes.
Une femme sur dix concernée
L’endométriose touche une femme sur dix en âge de procréer. Pourtant, cette maladie reste difficile à diagnostiquer, et pour cause, elle est encore mal connue par le corps médical.
L’association EndoFrance milite depuis des années pour l’introduction de cette pathologie dans les programmes de formation. “Notre première démarche pour alerter le ministère de la Santé sur le manque de formation initiale dédiée à l’endométriose pour des médecins généralistes et gynécologues date de 2005 !”, (communiqué EndoFrance).
Manque de financements dédiés
Si EndoFrance se réjouit de cette annonce, elle déplore l’absence de subvention publique pour la recherche dédiée à la maladie. “Il est aberrant de voir aujourd’hui que ce sont les patientes et leur entourage uniquement qui financent la recherche endométriose pour laquelle EndoFrance a versé plus de 150 0000 €”.