Pas de salmonelle dans les produits de la tour n°2, selon Lactalis
Le groupe, mis en cause dans l'affaire du lait contaminé, "conteste fermement" les affirmations de la Direction générale de la Santé.
"En aucun cas il n'y a eu, avant l'arrêt de la tour n°2 début décembre 2017, de résultat positif de salmonelle dans les produits issus de la tour n°2, ce qui peut être vérifié notamment auprès de la DDCSPP (Direction départementale de la Cohésion Sociale et de la protection des populations)", affirme le groupe Lactalis dans un communiqué publié le 30 novembre. Le géant laitier réagit ainsi à des comptes-rendus de la Direction générale de la Santé (DGS) révélés par l’AFP le 29 novembre. Ceux-ci indiquent notamment que Lactalis a étendu son retrait-rappel "à l'ensemble des produits fabriqués sur le site de Craon depuis le 15 février 2017 à la suite de la mise en évidence de Salmonella mbandaka et Salmonella agona dans des produits fabriqués par la tour n°2 lors d'autocontrôles environnementaux en novembre".
Lactalis assure que la contamination à la salmonelle ne concernait que la tour n°1
"S'il y a bien eu des autocontrôles positifs dans l'environnement de la tour n°2, en aucun cas il y a eu mise en évidence de salmonelle « dans les produits fabriqués par la tour n°2+ » de l'usine de Craon (Mayenne) avant déclenchement de la crise début décembre", précise Lactalis. Le groupe déplore également l’attitude des médias, qui auraient repris en masse une "information erronée [...] qui lui porte préjudice". Lactalis a toujours assuré que la contamination à la salmonelle ne concernait que la tour n°1. La tour n°2 a quant à elle repris la production en juillet.
En décembre 2017, 36 nourrissons avaient été atteints de salmonellose après avoir bu du lait infantile des marques Picot et Milumel produit dans l'usine de Craon. Lactalis avait été contraint d'arrêter sa production dans cette usine et de rappeler l'ensemble des produits qui en étaient issus.
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