Profession ambulancier
Ils ne sont ni médecins, ni infirmiers, pourtant chaque jour, des milliers de patients sont soignés grâce aux ambulanciers. Cette profession méconnue exige l'obtention d'un diplôme d'Etat au terme d'une formation qui leur permet de garantir la sécurité des personnes transportées. Au-delà des connaissances théoriques, il faut surtout une véritable vocation pour accompagner des patients parfois en grande difficulté.
Pour faire face à toutes les situations, la préparation au diplôme d'ambulancier comprend une formation complète aux gestes d'urgence, exactement identique à celle des médecins et des infirmiers. "Pour la plupart des gens, les ambulanciers sont des transporteurs (…) or, c'est faux. Amener une personne d'un endroit A à un endroit B avec des pathologies, ça se gère et ça s'apprend", explique Julien Michel, ambulancier SMUR et formateur de la Croix-Rouge française.
La formation de plus de 600 heures comprend des modules théoriques avec des notions d'anatomie, de traumatologie, d'hygiène… Les ambulanciers doivent être capables de recueillir les éléments clés d'un diagnostic et d'avoir les bons réflexes en cas de malaise d'un patient par exemple.
Pour le confort et la sécurité des patients, la qualité de la conduite est importante. La formation comprend donc des heures de simulation pour s'entraîner aux conditions difficiles. En mission Samu, il faut aller vite mais sans prendre des risques inconsidérés.
Pour se présenter aux épreuves de sélections des formations, il faut un niveau de 3ème, trois ans de permis de conduire, une attestation préfectorale et un certificat médical. Les premiers salaires se situent généralement autour de 1.200 euros net et peuvent dépasser les 2.000 euros au fil des années d'expérience avec beaucoup de variations selon les entreprises.