Révision de la loi bioéthique : la question de la fin de vie
DOSSIER – Dans le cadre de la révision de la loi bioéthique de 2011, les États généraux de la bioéthique mettront en débat diverses questions liées à la fin de vie.
Notre dossier : PMA, fin de vie, intelligence artificielle : quelles évolutions à la loi bioéthique de 2011 ?
La loi du 2 février 2016, qui prolongeait la loi Leonetti de 2005, a ouvert la possibilité d'une "sédation profonde et continue" jusqu'au décès – c'est-à-dire l'administration de sédatifs pour permettre à des malades graves en phase terminale, dont la souffrance est insupportable, d'être endormis jusqu'à leur mort. Le texte a clarifié la notion de "refus de l'obstination déraisonnable", en précisant les conditions dans lesquelles l'arrêt des traitements pourra être décidé. Il n'autorise en revanche ni l'euthanasie ni le suicide assisté.
Or, des pays limitrophes à la France autorisent ces pratiques, comme la Belgique. L'an passé l'écrivain Anne Bert, atteinte de la maladie de Charcot, regrettait de devoir quitter son pays pour mettre fin à ses jours, et accusait la France de "se délester de sa responsabilité" sur ses voisins. Un témoignage qui a ravivé le débat à l'intérieur de nos frontières.
Le Comité consultatif national d’éthique propose que soit publiquement débattu la question de la légalisation de l’assistance au suicide "lorsque l’estimation du pronostic vital est inférieure à 6 mois".
Les autres thématiques en débat
La procréation (PMA et GPA)
▷ Voir notre article dédié
Les recherches dans le domaine de la reproduction
▷ Voir notre article dédié
La génétique et la génomique
▷ Voir notre article dédié
Le don et la transplantation d’organes
▷ Voir notre article dédié
Les données de santé
▷ Voir notre article dédié
L’intelligence artificielle et la robotisaton
▷ Voir notre article dédié
Neurosciences
▷ Voir notre article dédié
Le rapport santé/environnement.
▷ Voir notre article dédié