Les murs végétaux, une solution pour dépolluer la ville ?
Selon une récente étude de l'Université de Lancaster, Grande-Bretagne, la mise en place de murs végétaux dans les villes très polluées pourrait faire diminuer le taux de dioxyde d'azote et de particules fines dans l'air.
Les particules fines et le dioxyde d'azote peuvent pénétrer profondément dans les voies respiratoires, et être à l'origine d'affections respiratoires sévères. Ils peuvent également augmenter le risque de maladies cardiovasculaires et de cancers du poumon. Dans les villes, ces polluants se retrouvent dans l'air, principalement rejetés par les moteurs, plus précisément par les moteurs diesels.
D'après les résultats de l'étude de l'Université de Lancaster, dans les rues très étroites, des façades recouvertes de plantes grimpantes pourraient réduire le taux de dioxyde d'azote de 40 % et celui des particules fines de 60 %.
Cependant, les données obtenues ont été calculées par ordinateur, grâce à des modélisations numériques. Des expériences "grandeur nature" vont donc être nécessaires pour confirmer les importantes diminutions observées.
Source : "Effectiveness of Green Infrastructure for Improvement of Air Quality in Urban Street Canyons", Environnemental Science and technology, le 17 juillet 2012. Doi : 10.1021/es300826w
En savoir plus