Pfizer accusé de corruption
Pfizer, le premier groupe pharmaceutique mondial, va verser 60 millions de dollars au gouvernement américain (plus de 48 millions d’euros) pour régler une affaire de corruption qui touche ses filiales à l’étranger.
Certains collaborateurs du groupe pharmaceutique travaillant dans les filiales en Chine, Italie, Russie, et dans d’autres pays d’Europe de l’Est, auraient versé des pots-de-vin et des cadeaux à des médecins pour augmenter les ventes. "Ces paiements inappropriés ont été effectués pour influencer des approbations et décisions sur des achats ou des recettes et pour passer la douane", selon une plainte formulée par la Securities and Exchange Commission (SEC), qui est le gendarme de la bourse.
C'est la société pharmaceutique elle-même qui, en 2004, a mis au courant les autorités de cette affaire. Pfizer a rappelé que ni le ministère ni la SEC n'ont laissé entendre que le groupe avait eu connaissance ou approuvé les comportements en question. "Mais des comptes inexacts des filiales ont toutefois été consolidés dans les rapports financiers de Pfizer", ajoute la SEC.
Les efforts de l’entreprise pour éliminer ces pratique et collaborer à la justice ont été notés, mais le ministère de la justice à annoncé une amence de 15 millions de dollars. Pfizer et sa filiale Wyeth doivent aussi verser 45 millions de dollars de restitution dans le cadre d’un accord conclu avec la SEC.