Heures sup, effectifs renforcés… Des "premières mesures" face à la crise des urgences
La ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, a annoncé une série de mesures pour permettre à l’hôpital public de surmonter un “été difficile”.
Il faut “trouver des solutions pour que les Français ne soient pas privés de soins” cet été. La ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, s’est exprimée, ce mercredi 8 juin au Congrès Urgences, sur les “premières mesures” prises par l’exécutif pour limiter la crise des urgences.
Face à la crise, nous prenons de premières mesures d’urgence :
— Brigitte Bourguignon (@BrigBourguignon) June 8, 2022
▶️ doublement de la rémunération des heures sup
▶️ possibilité d’exercer dès l’été pour les élèves infirmiers et aides-soignants dont la formation s’achève en juin ou juillet
▶️ facilitation du cumul emploi-retraite
Le gouvernement a notamment "décidé de réactiver le doublement de la rémunération des heures supplémentaires du personnel non médical, et du temps de travail additionnel des médecins, pour l'ensemble de la période estivale".
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"Un dispositif exceptionnel"
La ministre a également annoncé "un dispositif exceptionnel" pour que "les élèves infirmiers et aides-soignants ayant achevé leur formation initiale en juin et juillet (puissent) commencer à exercer immédiatement, sans attendre la remise officielle de leur diplôme".
Les soignants retraités "volontaires pour reprendre une activité" cet été bénéficieront pour leur part de "facilités de cumul (avec) leur pension de retraite".
De nouvelles mesures avant le 1er juillet
"Le gouvernement prend ses responsabilités face à la crise", a affirmé Brigitte Bourguignon, alors que 120 services d'urgences ont été forcés de limiter leur activité ou s'y préparent, selon l'association Samu-Urgences de France.
Ces "premières mesures seront bientôt complétées par les propositions de la mission Braun", a ajouté la ministre. Emmanuel Macron a, en effet, chargé le Dr François Braun, chef des urgences du CHR de Metz et président de Samu-Urgences de France, d'une "mission flash" sur les "soins non programmés", dont les résultats sont attendus avant le 1er juillet.
