La carte Vitale sur téléphone sera bientôt testée dans huit départements
Une version dématérialisée de la carte Vitale va bientôt être expérimentée dans plusieurs départements français. Le dispositif est amené à être généralisé en 2023.
Les habitants des départements du Bas-Rhin, de la Loire-Atlantique, du Puy-de-Dôme, de la Saône-et-Loire, de la Sarthe, de la Seine-Maritime, du Rhône et des Alpes-Maritimes vont bientôt disposer d’une carte Vitale en format dématérialisé, comme le rapporte Le Parisien ce mardi 4 octobre.
Qu'est-ce qui va changer ?
Proposée sur la base du volontariat, cette carte Vitale disponible sur smartphone devrait être généralisée en 2023. Comme les cartes bancaires ou les cartes de fidélité, elle apparaîtra directement sur mobile, via une application dédiée, baptisée ApCV. Après avoir téléchargé l’application, il faudra prouver son identité en tournant une courte vidéo de son visage, qui sera ensuite comparée avec la photo de la carte d’identité.
Une fois validée, la carte Vitale peut être utilisée chez tous les professionnels de santé grâce à un QR code généré par l’application ou une technologie NFC, celle permettant de payer par carte bancaire sans contact.
Le Parisien précise par ailleurs que les utilisateurs pourront intégrer les données des complémentaires santé pour une meilleure centralisation. Si l’assuré est dans l’impossibilité de se déplacer, un tiers pourra également utiliser cette carte Vitale numérique.
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Quid de la carte Vitale biométrique ?
Testée auprès d’un nombre “très restreint” de patients et de professionnels de santé depuis 2019, la principale vocation de la carte Vitale dématérialisée reste de garantir la sécurité des assurés lors de l’usage de leur carte Vitale. Un projet néanmoins différent de la carte Vitale biométrique, proposée par certains élus.
Celle-ci ne devrait pas être dématérialisée, mais contiendrait des informations biométriques, comme une empreinte digitale, qui serait vérifiée à chaque passage à la pharmacie. Pour l’instant, cette carte est encore conditionnée à une étude quant à son “rapport bénéfice-risque”, a précisé le ministre de la Santé François Braun.