AVC : attention aux accidents ischémiques transitoires
Chaque année en France, 120 000 personnes font un accident ischémique transitoire, une sorte de « mini-AVC ». Ils ont alors plus de risques de subir un accident vasculaire cérébral dans les mois qui suivent.
L’accident ischémique transitoire est une attaque cérébrale passagère et sans séquelle. Il correspond au blocage de la circulation sanguine dans le cerveau. Cela se traduit par des signes neurologiques : déficit d’un bras ou d’une jambe, troubles visuels, troubles du langage… Ces manifestations vont durer en général quelques minutes et disparaissent toutes seules.
Après un accident ischémique transitoire, tous les patients ne consultent pas forcément. Pourtant, 10% des victimes d’un accident ischémique transitoire risquent de faire un AVC dans les mois qui suivent, avec un risque maximal dans les premiers jours. Selon le Dr Céline Guidoux, neurologue, « on diminue de plus de 80% le risque de faire un AVC après avoir eu une prise en charge optimale, c’est-à-dire réaliser un bilan et mettre en place un traitement après un accident ischémique transitoire ».
Aujourd’hui, l’AVC est la première cause de mortalité chez la femme, la troisième chez l’homme. Chaque année, 30 000 personnes décèdent des suites d’un AVC.