Confinement : "quatre semaines, c'est un minimum"
France sera confinée du vendredi 30 octobre au 1er décembre. Quatre semaines pour tenter d’endiguer la deuxième vague épidémique. Mais pour quels effets ?
La deuxième vague pourrait être plus meurtrière que la deuxième. Aujourd’hui, 20184 malades de la covid sont hospitalisés en France. C’est trois fois plus qu’il y a un mois. La courbe des hospitalisations est quasi identique à celle du mois de mars. Dans les jours qui viennent, les patients continueront à affluer dans les services, même si la France se confine.
Un confinement moins strict que le premier
"Quand on a mis en place le confinement, il a fallu trois semaines pour commencer à avoir une baisse significative et la semaine suivante ça a baissé de 40% et ainsi de suite toutes les semaines jusqu’à la disparition de l’épidémie. Donc quatre semaines, c'est un minimum", explique Philippe Amouyel, professeur de santé publique au CHU de Lille.
Mais ce confinement, qui doit permettre de limiter les interactions sociales, sera moins strict que le dernier.
“Avec l’annulation des réunions privées, le confinement à domicile, ce que j’appelle le métro, boulot, dodo, on risque d’avoir un impact important sur la progression du virus", espère Philippe Amouyel, professeur de santé publique, au CHU de Lille.
Des effets nécessaires face à l’urgence de la situation. À l’aube de ce deuxième confinement, la Covid-19 a déjà été responsable de 35 785 décès en France.