Asthme : attention danger !
Journée mondiale de l'asthme - 900 personnes succombent chaque année à une crise d'asthme. Quels signes doivent vous alerter ? Quels sont les bons réflexes à adopter ?
Tous les asthmatiques connaissent ces crises, intermittentes, souvent source d’angoisse. Des crises qui disparaissent la plupart du temps avec l'aide d'un bronchodilatateur. Mais il y a aussi celles qui ne passent pas… "Quand elle est grave, une crise d'asthme se traduit par une gêne respiratoire très intense et qui ne disparaît pas après la prise d’un médicament censé soulager", précise Pr Sergio Salmeron, pneumologue au groupe hospitalier Paris Saint-Joseph.
Ces crises provoquent 200.000 passages aux urgences chaque année. L’asthme est une inflammation des voies respiratoires. Lors d’une crise, les bronches se rétrécissent. L’air ne passe plus et la respiration s’arrête. "Si le patient ne peut plus s'exprimer, c'est un critère de gravité extrême et il faut appeler le 15, et ne pas tenter de venir par ses propres moyens à l’hôpital. A un moment, la situation bascule, le patient arrive à tenir encore un instant au prix d’efforts respiratoires majeurs, mais il ne doit pas se rendre aux urgences seul, au risque de décéder pendant le transport", conseille Sergio Salmeron.
Le Samu et les pompiers sont les réanimateurs urgentistes qui doivent intervenir en premier lieu. Tous les asthmatiques sont concernés, que leur maladie soit sévère ou modérée. Mais chaque cas est différent. Les patients doivent apprendre à connaître les facteurs qui pourraient déclencher une crise. La fumée de cigarette, le bricolage, la manipulation de produits d’entretiens, du rangement dans une cave… peuvent par exemple irriter les bronches.
En France, l'asthme est responsable de 100.000 hospitalisations et de 900 décès chaque année.