Trois questions sur le cancer colorectal
Le cancer colorectal qui touche le colon et le rectum n’est pas toujours bien connu du grand public. Alors que démarre Mars Bleu, le mois de mobilisation contre ce cancer, on démêle le vrai du faux !
Le cancer colorectal est-il un cancer rare ?
FAUX ! Avec 43 000 personnes touchées par an, le cancer colorectal est même le 3ème cancer le plus répandu chez les hommes, derrière ceux du poumon et de la prostate, et le 2ème chez les femmes, après celui du sein. Il touche d’ailleurs quasiment autant ces messieurs, à 55%, que ces dames.
Un cancer colorectal sans symptômes ?
VRAI ! Le cancer colorectal est sournois. Il peut se développer en silence pendant plusieurs années, sans le moindre symptôme ! D’abord, des polypes apparaissent à l’intérieur du côlon ou du rectum.
Ils sont bénins, mais peuvent se transformer au bout de cinq ans, ou même dix ans, en cancer. C’est là que les symptômes apparaissent…
Parmi lesquels la diarrhée ou la constipation, les douleurs abdominales ou la présence de sang dans les selles. Pour éviter d’en arriver là, le dépistage est primordial.
Un dépistage contraignant et douloureux ?
FAUX ! La coloscopie est l’examen privilégié pour détecter le cancer colorectal. Contrairement aux idées reçues bien tenaces, ce n’est pas douloureux, puisque la coloscopie est réalisée sous anesthésie générale.
En dehors de cet examen, les campagnes de dépistage misent aussi sur un test rapide à réaliser chez soi avec un simple prélèvement de selles, qui sera ensuite analysé pour détecter la présence de sang.
Certes, ce n’est pas glamour, mais indispensable ! Tout le monde est invité à le faire dès l’âge de 50 ans, et tous les deux ans.