Un interne au CHU de Toulouse décède après sa garde, une enquête ouverte
L’interne en anesthésie-réanimation était de garde quelques heures à peine avant la découverte de son corps. La thèse du suicide semble privilégiée.
Le corps d’un interne du centre hospitalier universitaire de Toulouse (Haute-Garonne) a été retrouvé sans vie mardi 7 mai au matin, indique la direction de l'hôpital Pierre-Paul Riquet à France Bleu Occitanie. Le jeune homme de 26 ans venait de finir une garde au bloc opératoire jusqu'à 2 h du matin, avant de rejoindre sa chambre, "où il a été découvert, plus tard dans la matinée, inanimé".
Enquête ouverte par le parquet de Toulouse
Dès la découverte du corps, le jeune interne en anesthésie-réanimation en 4e semestre a immédiatement été pris en charge par une équipe de soignants, en vain. Aucune information n'a encore été donnée pour expliquer son décès, bien que les circonstances laissent penser à un suicide.
Certaines sources ont confié à France 3 que le jeune homme aurait pris de la "drogue du zombie" après sa garde, ce qui aurait pu conduire à une mort par overdose. Les soignants qui ont découvert le corps de l'interne réfutent cependant cette théorie. Le parquet de Toulouse a ouvert une enquête pour rechercher les causes de la mort et a effectué des demandes d'autopsie et d'analyses toxicologiques.
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Mise en place d'une cellule de soutien
Le jeune interne venait de revenir au CHU de Toulouse le jeudi 2 mai, après deux semestres passés en stage dans les hôpitaux de la région, précise le communiqué de l'établissement.
La direction de l'hôpital et la faculté de médecine expriment par ailleurs leurs "plus sincères condoléances à la famille et aux proches de ce jeune interne. Les hospitaliers témoignent également tout leur soutien à la communauté des internes touchée par ce décès brutal".
Un dispositif d’écoute et de soutien a été mis en place à destination des autres internes mais également pour l'ensemble des professionnels médicaux et paramédicaux du centre hospitalier.