Chirurgie réparatrice, chirurgie esthétique

Chirurgie esthétique : quand le rêve vire au cauchemar

Des seins trop petits, un nez crochu… autant de défauts qui peuvent inciter à recourir à la chirurgie esthétique. Si un résultat parfait est espéré, il y a parfois de vrais ratages. Vers qui se tourner ? Peut-on alors exiger une deuxième opération ? Peut-on se faire indemniser ?

La rédaction d'Allo Docteurs

Rédigé le 08/12/2011, mis à jour le 07/02/2023

Les ratés de la chirurgie esthétique — Le Magazine de la Santé - France 5

La chirurgie esthétique ou reconstructrice est avant tout un acte médical. Comme toutes chirurgies le risque zéro n’existe pas. Avant de vous lancer, veillez à bien choisir votre praticien. Sachez qu'il n'existe qu'une seule catégorie de médecins autorisés à pratiquer des interventions esthétiques : ce sont ceux diplômés en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique.

Pour information, "chirurgien esthétique" tout seul n’existe pas. Pour vérifier cela, deux possibilités  s'offrent à vous.

- Le site de l’Ordre des médecins conseil national de l'ordre des médecins avec un annuaire où vous pouvez rechercher par nom ou par spécialité.

- Le site de la Société française des chirurgiens plasticiens chirurgie esthétique France.

Les retouches sont-elles possibles ?

Comment réalise-t-on les retouches de rhinoplastie ?

La rhinoplastie, c'est-à-dire la chirurgie du nez, est l'intervention de chirurgie esthétique où l'on constate le plus d'insatisfactions. Les chirurgiens sont donc assez souvent amenés à faire des retouches, et à réopérer les patients.

L'information au préalable est donc primordiale. C'est d'ailleurs pour cela que le médecin doit laisser à ses patients un délai de réflexion de 15 jours incompressibles avant de signer le délai détaillé de la chirurgie esthétique.

Quels sont les recours en cas de raté ?

En cas de raté, qui paye ? La première chose à savoir est que la Sécurité sociale ne prend pas en charge les complications de la chirurgie esthétique. Si le "raté" est dû à un véritable aléas thérapeutique, c'est le patient qui prend en charge les éventuelles réparations. En pratique, si le chirurgien est professionnel et honnête, il peut prendre en charge les réparations.

En revanche, en cas de faute technique ou d'erreur médicale, c'est l'assurance du chirurgien qui prendra à sa charge les réparations.

Attention : cela n'est valable que si l'opération a eu lieu sur le territoire français. Si le chirurgien a opéré en Turquie, en Tunisie ou encore à Dubaï, l'assurance ne sera pas valable et ce sera au patient de payer les réparations.