Conservation des ovocytes : déjouer l'horloge biologique ?
En 2010, l'âge moyen à l'accouchement a passé la barre symbolique de la trentaine. Les femmes font des études, travaillent et ont donc tendance à faire des enfants de plus en plus tard. Mais leur horloge biologique, elle, n'est pas du même avis. A partir de 35 ans la fertilité chute brutalement. Pour pouvoir combattre les effets du temps, le Collège national des gynécologues et obstétriciens français s’est rendu favorable à l'autoconservation sociétale d'ovocytes, les cellules sexuelles de la femme. Ces ovocytes pourront donc être conservés et fécondés ultérieurement.
Le 12 décembre 2012, le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) s'est déclaré "favorable à l'autorisation de l'autoconservation ovocytaire sociétale", relançant le débat sur la congélation d'ovocytes.
Pour le CNGOF, dans un contexte où les grossesses tardives sont de plus en plus fréquentes, "l'autoconservation d'ovocytes constitue un progrès médical car elle est, avec le don d'ovocytes, la seule méthode de traitement de l'infertilité réellement efficace à 40 ans et plus".
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