Pourquoi les hôpitaux intègrent-ils désormais les médecines complémentaires ?
Pourquoi les hôpitaux intègrent-ils des médecines complémentaires après les avoir décriées ? Peur de voir les patients quitter le parcours de soins officiel ? Pourquoi certains hôpitaux sont-ils toujours réfractaires aux médecines complémentaires ?
Les réponses avec le Pr Jean-Yves Fagon, président du comité hospitalo-universitaire sur les médecines complémentaires :
"Nous avons fait le constat qu'il y avait un besoin, une demande explicite et il y avait une offre qui était ni compréhensible par les patients eux-mêmes, ni compréhensible par le personnel soignant et il était nécessaire de clarifier tout ça. Nous avançons pas à pas.
"Ca fonctionne par discipline et par environnement. On voit bien qu'il y a un certain nombre de thématiques autour de la douleur, en obstétrique, en pédiatrique… il y a une demande. Et quelques résultats ont montré une réelle efficacité. Dans ces secteurs, les médecines complémentaires se développent plus facilement que dans d'autres. La bonne nouvelle à la suite des travaux qui ont été menés à l'assistance publique, c'est que maintenant il y a une petite période d'initiation au début des études médicales pour qu'au moins les étudiants en médecine sachent que les médecines complémentaires existent et qu'il faut commencer à s'y intéresser."
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