Des urgentistes prêts à démissionner
Des médecins des urgences du CHU de Grenoble-La Tronche, menacent la direction de démissionner si les conditions d'accueil des patients ne sont pas améliorées.
"Stop à une maltraitance institutionnelle organisée". Voilà qui donne le ton au courrier adressé par les urgentistes du CHU de Grenoble à leur direction, en fin de semaine dernière.
Ils dénoncent un "manque flagrant de moyens" pour assurer la sécurité des malades. Si leurs revendications ne sont pas satisfaites avant la mi-février, les 21 médecins signataires assurent qu’ils rendront leurs blouses.
Des malades qui patientent jusqu’à 48 heures sur un brancard, des plateaux-repas rationnés… Voilà un résumé des conditions mises en cause par ces soignants. Ils réclament notamment davantage de lits, un poste de médecin supplémentaire et l’emploi de personnel administratif. La direction assure que le dialogue est ouvert. Elle en veut pour preuve une réunion prévue dans les prochains jours avec les médecins. Mais les revendications des médecins remonteraient, elles, à 2009.