Canicule : impact sanitaire "modéré"
Il est cependant trop tôt pour dresser un bilan définitif. Le ministère de la Santé va poursuivre la surveillance épidémiologique de cet épisode.
42,6 °C à Paris. 41,5°C à Lille. 41,1°C à Dunkerque. Du jamais vu en France ! Et pourtant, selon un communiqué de la Direction générale de la Santé, la canicule exceptionnelle de jeudi dernier ne semble avoir eu qu’un impact modéré sur l’activité médicale. Il a tout de même été observé "une nette augmentation du nombre de cas d’hypertermies" (coup de chaleur) depuis le 23 juillet, notamment chez les 15-74 ans. Pour le 25 juillet, pic de la canicule, les pathologies en lien avec la chaleur ont représenté 1,6 % du total des passages aux urgences et 3,3% de l’activité totale de SOS Médecins.
Risque de décompensation chez les personnes fragiles
Malgré ses données rassurantes, le ministère de la Santé va poursuivre la surveillance épidémiologique de cet épisode. Selon la Direction générale de la Santé, "les personnes âgées, fragiles ou isolées ou celles souffrant de maladies chroniques et sous traitement peuvent avoir épuisé leurs capacités pour lutter contre la chaleur et décompenser une maladie chronique jusque-là bien équilibrée".
La mobilisation se poursuit encore quelques jours
Les autorités sanitaires recommandent donc de poursuivre encore quelques jours les actions locales pour prendre des nouvelles des personnes isolées. Les professionnels de santé doivent aussi être attentifs aux signes de décompensation chez leurs patients. Un bilan complet des conséquences sanitaires de la canicule sera dressé dans quelques semaines par Santé Publique France.