Son nez devient rouge, caoutchouteux et double de volume
Un retraité américain présentait un cas impressionnant de rhinophyma. Son opération a été diffusée sur la chaîne de télévision TLC.
"C’est comme si c’était un faux nez", affirmait Patrick il y a encore quelques jours, avant son opération. Pendant dix ans, cet ancien grutier a vu se développer sur son nez des tissus rugueux et rouges, qui ont grandi jusqu’à occulter ses narines. Un beau jour, n’y tenant plus, Patrick va consulter la dermatologue Pimple Popper, qui lui diagnostique un rhinophyma. Cette maladie entraîne la formation, sur le nez, de morceaux de peau épais et bulbeux, ressemblant à des cicatrices, et agrandit de manière significative les glandes sébacées. Comme l’explique la Dre Pimple, qui présente une émission télévisée sur la chaîne américaine TLC, Patrick représente le cas de rhinophyma le plus impressionnant qu’elle ait jamais vu.
Beaucoup de mal à respirer par le nez
Avant l’opération, le retraité, qui vit aujourd’hui à Lincoln dans le Montana, expliquait avoir tout essayé pour endiguer la croissance de ces tissus étranges. "J’ai mis de la crème solaire sur mon nez, j’ai essayé de le protéger du soleil, mais il était toujours rouge et irrité", se souvenait-il. Le développement était tel que le retraité avait du mal à respirer par le nez. "Le pire, c’est que le nez, c’est au centre du visage. Quand il est laid, comme le mien, les gens le remarquent", ajoutait Patrick, qui confiait que sa relation avec ses petits-enfants, effrayés, avait grandement pâti de sa maladie.
Son opération a été diffusée sur TLC. Le Dr Lee a d’abord brûlé la peau qui s’était formée sur son nez, puis a réduit le volume des bosses autour de narines de Patrick. Lors d’une seconde opération, quelques semaines plus tard, la dermatologue a gratté le reste de la peau bulbeuse. Aujourd’hui, Patrick a retrouvé un nez quasiment normal. "Les résultats sont impressionnants. Je respire déjà mieux" a-t-il réagi.
D’après l’association britannique de dermatologie, le rhinophyma touche majoritairement des personnes souffrant de rosacée. Cette maladie pour laquelle il n’existe, à ce jour, aucun traitement à part la chirurgie, n’est ni génétique, ni liée à l’alcool. Seules une réduction des rougeurs et un ralentissement de la croissance des glandes sébacées sont envisageables.