Le laboratoire Valneva soumet un premier vaccin contre le chikungunya
Le laboratoire de biotechnologie Valneva a demandé à l’autorité de santé américaine l’autorisation de mise sur le marché de son vaccin contre le chikungunya.
Un laboratoire français à l’origine du premier vaccin contre le chikungunya ? Jeudi 18 août, l’entreprise Valneva a annoncé avoir soumis son candidat-vaccin contre le chikungunya à l’autorité de santé américaine (FDA). Un candidat-vaccin désigne une substance thérapeutique en cours de test en vue de devenir un vaccin.
Selon Juan Carlos Jaramillo, le responsable médical de Valneva, elle est "la première société au monde à avoir commencé la soumission d'une demande d'autorisation de mise sur le marché" d'un tel vaccin. Celui-ci, à injection unique, a été conçu en supprimant une partie du génome du virus chikungunya.
La FDA examinera le dossier puis statuera sur l’éligibilité du candidat-vaccin à un examen prioritaire. En Europe, Valneva prévoit de déposer une demande d'autorisation de mise sur le marché au premier semestre 2023.
Le chikungunya, un virus qui s'étend
Le chikungunya est un virus transmis par piqûre de moustique. Il provoque des symptômes de type grippaux. Répandu à partir de 2004 en Afrique, il a ensuite affecté l'Océan Indien et l'Asie, avant de gagner les Antilles puis l'Amérique latine. À ce jour, le virus s'est étendu à plus de 120 pays dans le monde.
S'il n'y a pas d'épidémie de chikungunya en France métropolitaine, le moustique tigre, vecteur du virus, est présent et actif dans plusieurs régions.
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D'autres candidats-vaccins en développement
L'annonce de Valneva intervient après un coup dur pour la société. En juillet, l’Union européenne a décidé de réduire massivement ses commandes du vaccin contre le Covid produit par Valneva.
Actuellement, elle continue de développer des candidats-vaccins contre d’autres maladies, comme la maladie de Lyme.