Les soignants non vaccinés réintégrés à partir de mi-mai
Le ministre de la Santé a annoncé la réintégration des soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19. Cette sanction aurait concerné 0,3 % des agents hospitaliers depuis sa mise en place.
Fin de l'obligation vaccinale contre le Covid-19 dans le secteur de la santé. Les soignants qui avaient été suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 vont pouvoir être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé et de la Prévention, François Braun. Il prévoit la parution d'un décret en ce sens "mi-mai".
Un avis favorable de la HAS
Cette décision fait suite à l'avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l'obligation vaccinale contre le Covid pour les soignants et les autres professionnels concernés.
"Ces soignants vont être réintégrés. Ces dernières semaines,
j'ai réuni l'ensemble des parties prenantes, car je veux que la réintégration
se fasse, mais dans de bonnes conditions", a déclaré le ministre de la
Santé en marge d'un déplacement dans la Marne vendredi 28 avril.
"L'instruction est prête"
Cependant, "les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout", a-t-il souligné.
De plus, le ministre a précisé : "l'instruction est prête. Je vais la signer en tout début de semaine prochaine (ndlr : à partir du 2 mai). Le décret de mise en application sera pour mi-mai"
À lire aussi : Remboursement des tests Covid, vaccins... connaissez-vous les nouvelles règles ?
2 000 soignants libéraux suspendus
Le gouvernement avait opté pour la contrainte à la fin de l'été 2021 : l'obligation de se vacciner a été requise auprès de 2,7 millions de personnes, soignants mais aussi personnels des hôpitaux et des maisons de retraite, ambulanciers, aides à domicile ou encore pompiers.
Faute d'attester d'un schéma vaccinal complet (deux, puis
trois doses), quelques milliers ont depuis été suspendus, sans rémunération.
"Un phénomène très minoritaire voire marginal" pour le ministère, qui
estimait en mars la proportion d'agents hospitaliers encore concernés
"autour de 0,3%". Même proportion infime du côté des libéraux, où
l'Assurance maladie dénombrait mi-mars moins de 2 000 soignants suspendus.