Nouvel An : tout ce qu'il ne faut PAS faire quand on a bu
Sept Français sur dix comptent adopter des "mauvaises solutions" pour rentrer chez eux après le réveillon du Nouvel An, alerte la Prévention routière.
Comment comptez-vous rentrer chez vous après avoir fêté le Nouvel An ? Selon la Prévention routière, près des trois quarts des Français envisagent des "mauvaises solutions", après avoir consommé de l'alcool. Parmi elles : rouler lentement, boire de l'eau ou sucer un bonbon à la menthe...
Autre solution inadaptée : la limitation de la consommation d’alcool. "Les Français ne savent pas estimer leur consommation (...) les doses d’alcools officiels servies dans les bars et restaurants n’ont absolument rien à voir avec les doses servies à la maison", explique Anne Lavaud, la déléguée générale de l'association, en conférence de presse.
À lire aussi : Alcool : le vin chaud est-il plus ou moins dangereux que le vin ?
Dormir sur place, désigner un SAM...
"Dormir sur place est de loin la meilleure solution, à partir du moment où on fait une vraie nuit" complète, exhorte Anne Lavaud.
Et pour cause : l’alcool au volant représente 30 % des morts sur les routes en 2023. 71 % de ces décès se produisent de nuit.
Autres recommandations de l'association : désigner un "capitaine de soirée" qui ne boit pas et raccompagnera les buveurs (surnommé SAM, l'acronyme de "Sans accident mortel"), tester son taux d'alcoolémie avec un éthylotest ou encore rentrer en transports en commun.
18 décès en moyenne sur la route au Nouvel An
"Le retour du réveillon est dangereux", assène le président de la Prévention routière Patrick Dixneuf, appelant à anticiper le risque.
En moyenne, sur les cinq dernières années (hors période Covid), "18 personnes sont décédées sur les routes durant le week-end du Nouvel An", selon l’Observatoire national interministériel de la Sécurité routière.
3 000 morts et 16 000 blessés graves en 2023
La France a ratifié en février 2020 la déclaration de Stockholm, par laquelle de nombreux pays se sont engagés à réduire de moitié le nombre de décès consécutifs à des accidents de la circulation routière d'ici à 2030.
Selon ces engagements, "en 2030, on devrait être autour de 1 700 tués sur les routes", a expliqué Patrick Dixneuf. Or "on va sans aucun doute terminer l'année (2023) avec plus de 3 000 morts et un nombre de blessés graves autour de 16 000. Ça veut dire qu’on n’y est pas", a-t-il conclu.