Qu'est-ce qu'un paragangliome, cette tumeur rare qui touche Laurence Boccolini ?

Laurence Boccolini a révélé être atteinte d'un paragangliome intra tympanique, impossible à soigner.

Muriel Kaiser
Muriel Kaiser
Rédigé le
Dépister les cancers permet de les prendre en charge plus tôt et de mieux les soigner
Dépister les cancers permet de les prendre en charge plus tôt et de mieux les soigner  —  Allo Docteurs - Newen Digital

L'animatrice phare de télévision et de radio a annoncé la nouvelle à Télé 7 Jours. Atteinte d'une tumeur rare, Laurence Boccoline explique qu'il s'agit d'un "paragangliome intra tympanique qui s’est installé dans une zone qu’on ne peut atteindre sous peine de toucher la déglutition, la voix ou de paralyser les muscles de mon visage ou de l’épaule".

"On ne peut rien faire si ce n’est l’empêcher de grossir via la radiothérapie. Moi qui aime tant la radio, c’est un comble, quand même !"
, s'est-elle exprimée.

À lire aussi : L'actrice Emilie Dequenne est décédée à 43 ans d'un corticosurrénalome

Une tumeur pouvant sécréter des hormones...

Un paragangliome est une tumeur "développée aux dépens des paraganglions, qui sont des groupements de cellules neuroendocrines situés le long des axes vasculaires et nerveux de la tête et du cou et le long de la colonne vertébrale", explique l'Institut Gustave Roussy.

Les paragangliomes peuvent se développer au niveau du cou et de la partie basse du crâne, du thorax, de l’abdomen ou du petit bassin. Certains paragangliomes sécrètent des hormones. On dit que ces tumeurs sont fonctionnelles lorsque ces sécrétions sont responsables de symptômes cliniques, précise encore l'Institut.

... et bénigne dans 80 % des cas

L’incidence annuelle des paragangliomes est estimée à un pour 100 000. En France, environ 600 nouveaux cas sont détectés chaque année.

Ces tumeurs sont bénignes dans plus de 80 % des cas et localisées. Cependant, il existe des formes malignes définies par la présence de cellules tumorales dans les tissus du voisinage ou à distance, ce que l'on appelle les métastases, conclut Gustave Roussy.