Scandale PIP : témoignage d'une porteuse d'implants non-conformes
Alors qu'un peu partout dans le monde des femmes porteuses de prothèses PIP manifestent leur intention de porter plainte, certaines n'ont pas attendu l'emballement médiatique pour se faire opérer. Témoignage.
Le scandale PIP n'en finit plus d’amplifier. Des centaines de Sud-Américaines vont se porter partie civile dans l'information judiciaire pour homicide et blessures involontaires ouverte à Marseille. Un procès devrait s'y tenir dès cette année 2012.
Près d'un demi-million de femmes sont concernées dans quelques dizaines de pays. Ces femmes, victimes, ne toucheront peut-être aucun centime de la part de Jean-Claude Mas, le fondateur de la société PIP. L'apprenti sorcier des implants mammaires avait tout organisé. Non seulement il était conscient de la non conformité du gel contenu dans ses prothèses, mais il s'est en outre débrouillé pour devenir insolvable. Il aurait liquidé tous ses biens et ne toucherait qu'une retraite de 1650 euros par mois.
En attendant, face à ce scandale sanitaire, des femmes ont commencé à se faire réopérer des seins. Annie Mesnil est lune d'entre elles. Elle a porté une prothèse PIP pendant 10 ans. Il y a quelques mois, bien avant que l'affaire ne prenne l'ampleur que l'on connaît, elle a décidé de remplacer sa prothèse, par simple mesure de précaution. Son implant réservait quelques surprises... Explications dans le reportage ci-dessus.
En savoir plus :
- Prothèses PIP : vers un remplacement à frais réduits
- Prothèses PIP : le scandale continue
- Prothèses PIP : les patientes réclament une meilleure prise en charge
- Décès d'une porteuse d'implants mammaires PIP : les questions qui fâchent
- Des prothèses mammaires non-conformes retirées du marché
- La fabrication des prothèses mammaires