Covid : aucun effet indésirable grave du vaccin selon l'Agence du Médicament
Selon l’Agence du Médicament, un seul cas d’effet indésirable non grave a été rapporté. Mais elle continue à surveiller ceux qui pourraient être remontés dans d’autres pays.
Aucun effet indésirable grave n'a été observé en France lors de cette deuxième semaine de vaccination avec le vaccin de Pfizer/BioNTech contre le Covid-19, a indiqué ce 8 janvier l'Agence du médicament (ANSM).
"Un cas d'effet indésirable non grave a été enregistré dans la base nationale de pharmacovigilance. Il concerne une diminution temporaire de certaines cellules immunitaires (lymphocytes)", précise l'agence sanitaire dans un point d'information.
Bien que déjà observé dans les essais cliniques, cet effet indésirable non grave n'a pas été retenu à ce jour pour figurer dans la notice du vaccin.
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Des témoignages de médecins
De nombreux soignants de plus de 50 ans, prioritaires pour obtenir le vaccin, ont partagé leur expérience sur les réseaux sociaux. Quelques uns d’entre eux ont ressenti des effets légers, comme une douleur au point d'injection.
Dans les réponses à ce tweet, d’autres soignants renchérissent en racontant leur expérience dénuée d’effets secondaires de ce vaccin.
Surveillance des réactions allergiques
L'ANSM se dit "également attentive aux remontées d'effets indésirables survenus dans les autres pays" dans lesquels ce vaccin commercialisé sous le nom de Comirnaty est utilisé. L'analyse des cas de réaction allergique qu'elle a demandée à un centre de pharmacovigilance "confirme la survenue de façon extrêmement rare de réactions allergiques graves".
Cette vigilance sur les cas d’allergies graves se poursuit dans le but de mieux identifier les éventuelles personnes à risque de réactions allergiques. Au lendemain du début de la campagne de vaccination avec le vaccin Pfizer/BioNTech au Royaume-Uni, deux cas d'allergie grave avaient marqué les esprits.
Mais "il est possible de vacciner avec le vaccin Pfizer/BioNTech les patients qui présentent une allergie médicamenteuse ou alimentaire grave", avait souligné lundi la Fédération française d'allergologie. La contre-indication concerne uniquement les patients allergiques à l'un ou l'autre des ingrédients contenus dans ce vaccin, avait-elle poursuivi en mentionnant en particulier le polyéthylène glycol (PEG) qui pourrait être mis en cause.
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Vigilance à l'internationale
L’analyse continue des effets indésirables rapportés avec les vaccins contre la Covid-19 se poursuit et va s’étendre au vaccin de Moderna, deuxième vaccin autorisé en Europe (depuis le 6 janvier) et basé sur la même technologie (l'ARN messager) que celui de Pfizer/BioNTech.
Le premier rapport hebdomadaire sur les cas rapportés en France sera mis à disposition dès lors qu’un plus grand nombre d'effets indésirables aura été rapporté, note l'ANSM.
La France approchait jeudi soir un total de 50.000 personnes ayant reçu l'injection, alors que le gouvernement s'était fixé pour objectif d'achever la première phase de vaccination dans les Ehpad, qui concerne environ 1 million de personnes, courant janvier et février.