Covid : les nouvelles dates du calendrier vaccinal
La vaccination anti-covid devrait d’abord être ouverte au plus de 60 ans, puis au plus de 50 ans, avant d’être généralisée à tous les adultes d’ici mi-juin, selon les annonces d’Emmanuel Macron.
"Vacciner, vacciner, vacciner." C’est la stratégie de lutte contre le covid qu’a dévoilée Emmanuel Macron le 31 mars lors de son allocution télévisée. Et pour cela, le Président prévoit un nouveau calendrier vaccinal, tout en promettant une accélération du processus.
Trois étapes d’ici mi-juin
- A partir du 16 avril, la vaccination sera ouverte à toutes les personnes âgées de plus de 60 ans.
- 15 mai, elle le sera à toutes les personnes de plus de 50 ans.
- "A partir de la mi-juin (...) l'ensemble des Français de moins de 50 ans" pourront se faire vacciner, assure le chef de l’Etat.
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"Stratégie spécifique" pour les enseignants
Qu’en est-il des personnes particulièrement exposées, comme les enseignants, à qui Emmanuel Macron avait promis une vaccination dès avril ?
Une "stratégie spécifique" sera prévue "pour toutes les professions les plus exposées, en particulier nos enseignants, mais aussi nos forces de l'ordre et plusieurs autres", a-t-il à nouveau garanti, sans préciser de date sur ce point.
Mais globalement, "nous tiendrons l'objectif que je nous ai fixé", a insisté le Président, "à savoir que d'ici à la fin de l'été, tous les Français de plus de 18 ans qui le souhaitent pourront être vaccinés".
Une vaccination trop lente
Le président de la République a cependant reconnu des lacunes dans la vaccination des personnes de plus de 70 ans : "Je sais que beaucoup de nos aînés ont essayé de prendre rendez-vous pour se faire vacciner ces dernières semaines, trop souvent sans succès et j'en suis profondément désolé."
"L'ensemble des plus de 75 ans qui n'ont pas réussi à obtenir un rendez-vous seront appelés", a-t-il assuré, tandis qu'"en parallèle un numéro spécial sera mis à disposition pour prendre un rendez-vous".
De son côté, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a critiqué le 1er avril la lenteur "inacceptable" de la vaccination anti-covid en Europe, rappelant que "le rythme lent de la vaccination prolonge la pandémie".