Gestes qui sauvent : le massage cardiaque
Il était une fois Robert en vacances… Quand soudain la petite balade vire au drame. Charles se sent mal. Il s'effondre sur le trottoir, assailli par un malaise. Vite, il faut agir !
Premier réflexe, Robert vérifie l'état de la victime. Il faut lui parler, lui demander de répondre. Mais Charles ne réagit pas. Il est certainement inconscient. Robert écoute immédiatement sa respiration, regarde son thorax, il ne se soulève plus. Charles fait un arrêt cardiaque.
Première urgence, appeler les secours. Il existe aussi des défibrillateurs cardiaques en libre-service. Robert demande à un témoin de se renseigner.
En attendant les secours, il faut commencer le massage cardiaque. Charles doit être bien allongé au sol. La cible est juste au milieu de la poitrine. C'est là que Robert pose le talon de la main, l'autre par dessus. On se relève, on tend les bras puis on presse la poitrine fortement, fermement, rapidement, à raisond e 100 à 120 compressions par minute. Si Robert se sent capable de faire des insufflations et si elles sont possibles, le rythme est de 30 compressions puis 2 insufflations, puis 30 compressions, etc (source : Croix-Rouge).
En compressant la poitrine, Robert aide le cœur à faire son travail au service minimum. Le massage comprime le cœur et lui permet alors de rejeter une petite quantité de sang dans le corps, direction les parties vitales qu'il faut irriguer d'urgence, en priorité le cerveau et le cœur lui-même.
Pendant ce temps, un témoin a trouvé un défibrillateur cardiaque près d'une mairie. Certaines villes en sont équipées. Il suffit ensuite de le mettre en marche et de suivre les instructions données par la machine. Le rythme cardiaque est analysé, le choc électrique est administré.
Les secours d'urgence arrivent, ils ont pouvoir prendre le relais. Robert a effectué les bons gestes, il vient peut-être de sauver une vie…
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