Solidays : vivre avec le VIH et avoir une vie de couple, c’est possible
A l’approche du festival de musique Solidays, organisé par Solidarité Sida, nous avons rencontré Andréa. A 22 ans, elle apprend sa séropositivité. Avec Nicolas, son mari, ils ont décidé d'affronter cette épreuve ensemble. Ils sont aujourd’hui les parents de trois petites filles.
En France, 4 856 personnes ont découvert leur séropositivité au VIH en 2020. Un nombre en forte baisse par rapport à 2019. En cause, la diminution du nombre de dépistages réalisés pendant la crise sanitaire du Covid. Pour prévenir et lutter contre ce virus sexuellement transmissible, Solidarité Sida organise chaque année un festival de musique à Paris.
A cette occasion, nous avons rencontré Andréa contaminée par le VIH avant 20 ans. Elle nous dévoile son quotidien avec son mari Nicolas.
Avoir des enfants en étant séropositive
Tout n’a pas toujours été simple pour Andréa. A 22 ans, quelques mois après avoir appris qu’elle était séropositive, elle fait une tentative de suicide. Un an plus tard, elle rencontre son futur mari qui accepte sa maladie. "Sa réaction m'a tout de suite surprise parce que pour lui, ce n'était pas un problème. Il m’a dit ça ne m’empêcherait pas de t'aimer", affirme Andréa.
Quand le couple a décidé d’avoir un enfant, ils ont choisi la méthode d’insémination. Aujourd’hui, ils sont les heureux parents de trois petites filles, toutes séronégatives. Grâce à la trithérapie Andréa est désormais indétectable. "Être indétectable c’est lorsque la charge virale est tellement faible que le virus ne peut plus se détecter dans le sang", explique-t-elle. Ce traitement a aussi des contraintes. Fatigue, perte de mémoire ... La jeune femme doit composer avec les effets secondaires mais elle rappelle que c'est grâce à ces médicaments qu'elle peut aujourd'hui avoir une vie quasi-normale.