Allergies respiratoires : le bon usage des antihistaminiques
Comment faire face à l'arrivée du pollen et aux symptômes des allergies quand on ne réagit pas franchement aux antihistaminiques ? Les antihistaminiques me donnent faim. J'ai déjà un surpoids et je cherche à maigrir. Comment faire ?
Réponses du Pr. Michel Aubier, chef du service de pneumologie à l'hôpital Bichat :
"Les antihistaminiques n'agissent pas sur tous les symptômes. Par exemple, si vous avez une rhinite, les antihistaminiques vont agir sur la rhinorrhée, sur les éternuements, mais pas sur l'obstruction nasale qui est le symptôme le plus gênant. Pour l'obstruction nasale, en plus des antihistaminiques, on recommande des corticoïdes locaux, donc des petites instillations nasales de corticoïdes, qui contrôlent bien ce symptôme.
"Il n'y a pas d'accoutumance. Le seul petit problème, c'est que si on prend des corticoïdes locaux dans le nez. Certains patients ont des irritations, peuvent avoir quelques croûtes et parfois des saignements, s'ils les prennent pendant trop longtemps. Mais si on les prend sur un temps court, il n'y a pas vraiment de problèmes. On peut doubler les doses. On en prend un le matin et un le soir. Ils peuvent doubler sans aucun problème.
"Les anti-histaminiques peuvent donner une prise de poids. Cela peut ouvrir l'appétit. C'est tout de même exceptionnel. Mais c'est possible."
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Question/réponses :
- Quels examens peuvent affirmer avec certitude que l'on souffre d'une allergie respiratoire ?
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- Je suis allergique au pollen. Ma fille de 3 ans peut-elle être allergique, elle aussi ?
Peut-on envisager une grossesse ou un allaitement en cours de désensibilisation ? La solution passe-t-elle dans le lait maternel ?
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- Une allergie au pollen peut-elle se déclarer à 30 ans ?
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- Je ressens une gêne en présence de poussière au niveau du nez et de la gorge, mais après un examen sanguin et des tests, rien. À quoi est-ce dû ?
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* Réponses du Pr. Michel Aubier, chef du service de pneumologie à l'hôpital Bichat