PIP

Arrestation de J.-C. Mas : trois questions à Alexandra Blachère

Le directeur et fondateur de la société de prothèses mammaires PIP a été arrêté et placé en garde à vue jeudi 26 janvier 2012. Trois questions à Alexandra Blachère, présidente de l'association de défense des porteuses de prothèses de la marque PIP (PPP).

La rédaction d'Allo Docteurs

Rédigé le 26/01/2012, mis à jour le 25/03/2015

Alexandra Blachère : "C'est une petite bonne nouvelle. C'est d'abord un soulagement, on se dit : enfin, il est placé en garde à vue. Mais ensuite on se pose la question de savoir s'il va sortir libre ou être placé en détention provisoire ou au minimum sous contrôle judiciaire. Parce que des gardes à vue, il y en a déjà eu. Et je m'attends à ce que Jean-Claude Mas fasse jouer l'argument de son âge pour se déclarer fatigué, pas apte à supporter une détention provisoire."

Alexandra Blachère : "Etant donné les dernières déclarations de ce monsieur, indiquant que ses prothèses sont les meilleures du marché, je n'attends rien de lui. De la justice, j'attends qu'elle fasse son travail, rien de plus…

"De toutes façons il n'y a plus rien à prouver, on a déjà apporté tous les éléments. Cela fait deux ans qu'on a fourni tous les éléments, qu'on a porté plainte et il ne s'est rien passé. Maintenant, l'affaire suit son cours logique. Je ne crois pas à un procès qui viendrait rapidement. Il a déjà été repoussé plusieurs fois. Je m'attends plutôt à quelques années d'attente encore".

Alexandra Blachère : "Nous demandons toujours la mise en place d'un fonds d'urgence pour que les victimes puissent se faire désimplanter et réimplanter sans trop dépenser. Il y a 30 000 femmes concernées et on aimerait qu'elles soient prises en charge gratuitement ou à des sommes modiques."

En savoir plus

Sur Allodocteurs.fr :

Et aussi :