Cancer : a-t-on tous besoin de soutien psychologique ?
Est-ce normal de ne pas ressentir le besoin d'aller voir un psy alors que ma mère m'y pousse ? J'ai 21 ans et un cancer du sein.
Les réponses avec le Dr Sylvie Dolbeault, chef du service de psycho-oncologie à l'Institut Curie (Paris) :
"Ce qui compte, c'est à qui on peut en parler et comment on peut en parler. On n'a pas nécessairement besoin d'un expert psychiatre ou psychologue. En principe, ces gens-là sont réservés à des patients qui présentent de grosses difficultés psychologiques, voire psychiatriques.
"Ce qui compte par contre, c'est que le patient puisse s'il le désire et au moment où il le désire faire part, partager, échanger avec d'autres, qui peuvent un des proches, le médecin, l'infirmière, l'aide-soignante, la voisine de chambre, une personne d'une association ou toute autre personne qu'il aura choisi. Je crois que c'est ça qu'il faut favoriser.
"L'expert en santé mentale doit être réservé à des cas plus particuliers."
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