Lifting : la peau retendue
Selon un ressent sondage, 45% des Françaises sont tentées par la chirurgie ou la médecine esthétique. En revanche seuls 6% ont déjà franchi le cap de la chirurgie. Pattes d'oies, rides du lion, bajoues, cernes sous les yeux... Nombreux sont ceux qui rêvent de gommer les stigmates du temps qui passe en ayant recours au lifting.
Qu’est-ce qu’un lifting ?
Chaque année, près de 200.000 opérations de chirurgie esthétique seraient pratiquées en France. Parmi elles, le lifting arrive en quatrième position, derrière la liposuccion, la rhinoplastie et l'opération de la poitrine.
La peau est constituée de trois tissus superposés. La couche externe s'appelle l'épiderme. En dessous, il y a le derme, un tissu résistant et élastique dans lequel les cellules se multiplient pour remplacer celles qui sont éliminées. Enfin, la couche la plus profonde est l'hypoderme, très riche en graisse et en vaisseaux sanguins.
Quand on vieillit, les cellules se renouvellent moins bien. La peau se dessèche et se strie, les tissus se relâchent. Les premières rides apparaissent dans l'épiderme puis le derme perd de son élasticité, et les rides deviennent de plus en plus profondes.
Les solutions pour gommer ces rides sont multiples : elles vont de l'injection de toxine botulique à quelques centaines d'euros au lifting, qui peut coûter jusqu'à 6 000 euros, voire plus.
Le lifting consiste à décoller et retendre la peau, puis à en enlever l'excédent. Il est aussi possible de retendre les muscles situés sous la peau, voire même d'agir jusqu'au ras de l'os.
Un minimum de deux semaines de réflexion
Au niveau du visage, plusieurs types de liftings peuvent être pratiqués, en fonction de la zone que l'on veut traiter : le lifting de la région temporale, par exemple, va tirer sur les coins des yeux et les pommettes. Le lifting cervico-facial, le plus fréquent, va s'attaquer au cou, aux joues et aux tempes.
Derrière le désir de chirurgie esthétique, il y a souvent des éléments inconscients, des problèmes existentiels que le scalpel ne peut pas forcément résoudre. La chirurgie esthétique reflète alors un échec psychologique pour le patient, car le résultat n'est pas à la hauteur de ses espérances.
Décoller la peau pour lisser le visage
Les "ratages" peuvent, bien sûr, être dus à des complications, car comme toutes les opérations, le lifting implique des risques. Il y a, d'une part, les complications liées à l'anesthésie et, d'autre part, celles liées au geste chirurgical lui-même : hématome devant être évacué, infection, problèmes de cicatrisation, cicatrices hypertrophiées...
Pour minimiser ces risques, il est important de recourir à un chirurgien plasticien qualifié.
Le lifting ne s'applique pas uniquement au visage. Il peut aussi concerner les mains, les bras ou encore le ventre. Sachez que dans certaines situations, un lifting du ventre, tout comme les autres types, ne relève pas de la chirurgie esthétique mais de la chirurgie reconstructrice. Il s'agit alors de répondre à des pathologies précises, comme des blessures, des brûlures ou des malformations congénitales. Dans ces cas-là, l'opération peut être remboursée par la Sécurité sociale, ce qui n'est pas le cas lorsqu'il s'agit d'une intervention purement esthétique.
Le rehaussement des pommettes
Rides du lion, pattes d'oie, bas du visage qui s'affaisse, malgré les litres de crèmes et les jets d'eau froide rien n'y fait… rides et ridules ont la dent dure. S'offrent alors deux possibilités : s'accepter comme tel ou alors avoir recours à la chirurgie esthétique.
Certains chirurgiens proposent une sorte de lifting "léger" pour corriger le relâchement du visage qui survient dès la quarantaine, on ne parle d'ailleurs pas de lifting mais de remodelage.