Cancer du col de l'utérus : nouveau test pour un dépistage plus précoce
Le groupe pharmaceutique suisse Roche, le numéro un mondial de l'oncologie, lance le CINtec PLUS, un nouveau test de dépistage du cancer du col de l'utérus. Ce test permettrait d'identifier directement les lésions précancéreuses de grade élevé afin d'instaurer précocement un traitement.
Dépister les lésions précancéreuses de grade élevé
Le test cytologique, appelé CINtec PLUS, a été conçu par le laboratoire Roche, pour identifier les infections à HPV (Human Papillloma Virus) susceptibles d'entraîner un cancer et faire la distinction avec celles ne présentant pas ce risque. Il est commercialisé en Europe, en Asie, en Amérique Latine et au Canada.
Ce test permet de mettre en évidence les femmes présentant des lésions précancéreuses de grade élevé et devant se soumettre immédiatement à une colposcopie, a indiqué le groupe bâlois dans un communiqué.
"Le cancer du col de l'utérus est le troisième cancer le plus courant chez la femme dans le monde et, souvent, aucun symptôme n'est associé au précancer du col", a expliqué Roland Diggelmann, directeur des opérations chez Roche Diagnostics, cité dans le communiqué.
Dépister précocement, le cancer du col peut être soigné
Plus de 500.000 nouveaux cas de cancer du col sont diagnostiqués chaque année dans le monde et la moitié de ces patientes décèdent. Lorsqu'il est dépisté de manière précoce, c'est l'un des cancers pouvant être le mieux prévenu et soigné, le taux de survie s'établissant à plus de 90%, a pointé Roche.
En revanche, si la maladie se trouve à un stade avancé au moment du diagnostic, le taux moyen de survie à cinq ans est d'environ 20%.
Les infections au virus du papillome humain (HPV) sont à l'origine de la plupart des cancers du col de l'utérus. Cependant, seules les femmes présentant une infection persistante et ayant développé des lésions précancéreuses de grade élevé doivent être traitées.
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