Cancer du sein : le nombre de femmes dépistées stagne
Près de 2 500 000 femmes âgées de 50 à 74 ans ont eu recours au dépistage organisé du cancer du sein en 2012, selon l'Institut de veille sanitaire (InVS). Cela représente 52,7% de la population concernée. Pourtant, ce taux de participation reste faible face à l'objectif européen de 70% visé.
Le taux de participation au dépistage organisé du cancer du sein stagne entre 2011 et 2012. 52,7% des femmes âgées de 50 à 74 ans, soit 2 500 000 sur 4,9 millions, ont accepté l'invitation du programme de dépistage organisé du cancer du sein au cours de l'année 2012. En constante augmentation jusqu'en 2008, le taux de participation semble avoir atteint un palier.
En France, le taux de dépistage global est d'environ 65%, dont 10% de la population ciblée effectue un dépistage individuel selon l'Institut de veille sanitaire (InVS). Cependant, il est important de sensibiliser les femmes au programme de dépistage organisé. La mammographie dépiste 90% des cancers du sein.
Le dépistage, le meilleur moyen de lutter
Le programme de dépistage organisé du cancer du sein s'adresse aux femmes âgées de 50 à 74 ans. Ces dernières sont invitées par courrier, tous les deux ans, à réaliser une mammographie ainsi qu'un examen clinique des seins. Le dépistage est pris en charge à 100% par l'Assurance maladie sans avance de frais.
En savoir plus
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Ailleurs sur le web :
- Institut de veille sanitaire (InVS)
- "Dépistage organisé du cancer du sein : la participation est restée stable en 2012", 5 avril 2013
- Institut national du cancer
- "Le dépistage organisé en pratique"
Entre deux mammographies, restez vigilante face à l'apparition de certains signes :
- nodule, boule, grosseur dans le sein ;
- anomalie du galbe mammaire ;
- rétraction de la peau ou du mamelon ;
- rougeur, oedèmes ou aspect de peau d'orange ;
- écoulement mammaire ;
- ganglions palpables au niveau des aisselles.
Ces symptômes ne sont pas nécessairement révélateurs d'une tumeur mais doivent vous conduire à consulter rapidement, par précaution, votre médecin traitant ou gynécologue.