L'œil des satellites contre la dengue
Le Centre national d'études spatiales (CNES) s'associe avec un laboratoire pharmaceutique qui travaille sur un vaccin contre la dengue. Le centre de recherche fournit au laboratoire des données environnementales pour mieux suivre l'évolution de l'épidémie et mieux cibler les futures campagnes de vaccination.
L'étude de l'espace et la santé : deux domaines qui semblent, a priori, peu en rapport. Mais l'évolution des maladies infectieuses est en grande partie liée à celles du climat et des écosystèmes. Le groupe pharmaceutique qui travaille sur le développement du vaccin contre la dengue s'est donc allié au CNES pour profiter des formidables possibilités qu'offre l'observation de l'environnement par les satellites.
Recueil de données sanitaires et environnementales
Les satellites sont un outil très précieux dans la lutte contre les épidémies. Ils permettent de recueillir des données environnementales susceptibles d'influer sur la propagation des maladies : il s'agit de la télé-épidémiologie. Ils fournissent des données météorologiques et scientifiques, comme des renseignements sur la direction des vents, la température des nuages, de la surface de l'eau ou la hauteurs des océans. Ils sont aussi capables, par une observation de la Terre depuis l'espace, d'étudier les flux de populations, la végétation, les espèces de moustiques présentes dans une zone géographie donnée, ou encore le développement agricole.
Suivre l'évolution des épidémies et les anticiper
Autant de données qui permettent de constituer des modèles mathématiques pour suivre l'évolution des facteurs de risque qui vont influer sur la prolifération des vecteurs des maladies (les moustiques, dans le cas de la dengue). Et ainsi prendre les bonnes décisions pour anticiper les épidémies. Dans la lutte contre la dengue, le laboratoire pharmaceutique qui travaille sur le vaccin, a donc trouvé un allié de taille.
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