#Balancetonbar : une enquête ouverte par le parquet de Paris après neuf plaintes
Depuis un mois, de nombreux témoignages de personnes droguées à leur insu et victimes d’agressions dans des bars ou boîtes de nuit ont été publiés sous le hashtag #Balancetonbar.
Les récits d’agressions continuent d’affluer sous le #balancetonbar. Ce mercredi 17 novembre, la procureure de Paris Laure Beccuau a annoncé l'ouverture d'une enquête après avoir reçu des plaintes de personnes relatant avoir été droguées à leur insu dans des bars et discothèques en France.
“Nous avons à l'heure actuelle neuf plaintes", a déclaré Laure Beccuau au micro de RTL, confirmant qu'une enquête avait été lancée "depuis le 8 novembre". "Pour le moment, (l'enquête) est confiée aux commissariats de police compétents. Mais il n'est pas exclu que les services de police judiciaire, si le phénomène se développe, soient saisis rapidement", a-t-elle ajouté.
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Des dizaines de témoignages
De plus en plus de femmes racontent avoir été droguées à leur insu dans des établissements de nuit, notamment au GHB, aussi connu sous l’appellation de “drogue du violeur”. Sur Instagram, de nombreux comptes relayent les récits de victimes. Une douzaine de témoignages anonymes ont notamment été partagés sur @Balance_ton_bar_paris.
Une enquête préliminaire est ouverte pour administration de substances nuisibles et confiée au commissariat du 18e arrondissement, a précisé le parquet de Paris à l'AFP. "Ce que nous sommes en train d'accomplir, ce sont toutes les analyses toxicologiques des plaignantes afin de savoir si elles ont été bien victimes de ce que l'on appelle l'administration de substances de façon non consentie. Ce qui fait que les auteurs peuvent encourir des peines tout à fait importantes", a souligné Laure Beccuau.