Masque pour le sport : l’espoir pour une réouverture des salles !
L’objectif de ces prototypes : éviter les contaminations tout en s’exerçant confortablement. Mais attention, ils doivent encore passer des tests d'homologation.
Ils ne sont pas encore disponibles sur le marché mais représentent un espoir pour la filière du sport en salle, dont les établissements sont fermés depuis l’automne. Des protocoles sanitaires stricts étaient déployés dans les salles de sport mais le grand absent c’était le masque. Aujourd'hui, des prototypes ont été développés et testés par des sportifs qui pratiquent sur prescription médicale.
Tous semblent l’adopter. Pour Emma, plus de masque chirurgical mouillé après une séance sur le tapis de course. "J’ai toujours l’humidité un petit peu, ce qui est normal quand on fait du sport. Ça coule un peu mais ça passe en dessous, ça ne reste pas au niveau des zones respiratoires, donc ça ne gêne pas à la course" explique-t-elle. Mathilde, elle, insiste sur la respirabilité de ce nouveau maque : "Ça épouse vraiment la forme de mon visage et je respire vraiment normalement en fait."
Des tests d'homologation encore attendus
Mais attention, ces dispositifs doivent encore passer des tests d’homologation. Ils devront répondre aux conditions publiées par l’Association Française de Normalisation (AFNOR). Des recommandations plus exigeantes que pour un masque chirurgical ou en tissu.
"Le masque va devoir rester quand même bien en place sur le visage, bien plaqué. Au niveau de la filtration nous sommes restés sur les recommandations du Haut Conseil de Santé Publique donc un niveau de filtration à 90%. Et en termes de perméabilité à l’air, nous avons défini deux niveaux d’intensité, qui peuvent être modérés ou élevés selon la pratique sportive pour permettre de respirer très facilement" détaille Audrey Leplat, cheffe de projet normalisation à l’AFNOR.
Enfin, même si ces masques arrivent sur le marché, cela ne signifie pas la réouverture des salles de sport. Pour cela, une décision gouvernementale sera nécessaire et dépendra de la situation sanitaire.