"Brûlure de la margarita" : un bébé gravement brûlé après avoir mangé du céleri
Le nourrisson de 7 mois a été victime de phytophotodermatose, une violente réaction cutanée causée par le contact d’un végétal avec la peau lors d’une exposition au soleil.
Avec l’arrivée des beaux jours, un danger silencieux guette les amateurs de cocktails. La phytophotodermatose, ou "brûlure de la margarita", fait régulièrement plusieurs victimes estivales, en particulier chez les férus du fameux cocktail à base de tequila, de triple sec et de jus de citron.
La phytophotodermatose apparaît lorsque la peau, préalablement en contact avec une substance photosensible présente dans une plante ou un végétal (comme les citrons), s’enflamme après une exposition à des rayons UV.
Les réactions sont généralement observées 24 heures après l’exposition au soleil. La peau commence d’abord à rougir, avant de brûler. En 48 heures, des cloques se forment aux endroits en contact avec la substance photosensible.
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Du céleri pour soulager ses gencives
Les amateurs de cocktails citronnés ne sont toutefois pas les seuls à être confrontés à cette "dermite des prés", comme elle est également surnommée. Reanna Bendzak, une Canadienne, a partagé dans l’émission Good Morning America la mésaventure de sa fille âgée de seulement 7 mois, victime elle aussi de phytophotodermatose.
Rassurez-vous, la fillette n’a pas profité d’un moment d'inattention de sa mère pour se servir un cocktail rafraîchissant. Elle a simplement mâchouillé un morceau de céleri au soleil. La famille passe alors du temps à l’extérieur lorsque la mère de la jeune fille lui donne un céleri à mordiller pour soulager ses gencives irritée par une poussée dentaire.
Seulement 20 minutes au soleil
“Il ne faisait pas chaud, mais il y avait du soleil, donc elle était couverte de la tête aux pieds avec une combinaison”, a-t-elle précisé. “Nous lui avions également mis un chapeau donc nous pensions qu'elle était assez bien protégée." De plus, Reanna Bendzak assure qu’elle essuyait continuellement le visage de son enfant avec un chiffon.
Le lendemain matin, sa fille s'est réveillée avec une éruption cutanée autour de la bouche qui s’est ensuite transformée en cloques. "Comme tous les parents savent de quoi il s’agit”, Reanna Bendzak a immédiatement compris qu'il s'agissait d'une "dermite des prés". Elle confie avoir regretté de ne pas avoir nettoyé le visage de son bébé avec du savon et de l’eau.
Elle indique également qu’il n’a donc suffi que de 20 minutes d’exposition directe au soleil pour déclencher la réaction cutanée. Sa fille, désormais âgée de 9 mois et qui se porte "bien" aujourd’hui, a souffert de cloques sur le visage pendant 10 jours. Des cloques qui se sont ensuite transformées en hyperpigmentation avant de disparaître au bout de six semaines.