Ebola : enquête en cours après un nouveau cas suspect en RDC
Quelques semaines après la fin de l’épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo (RDC), les autorités sanitaires ont détecté un cas d'Ebola dans l’est du pays.
Le début d’une nouvelle épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo (RDC) ? Un cas d'Ebola vient d'être enregistré, quelques jours après l'annonce d'un cas suspect par le bureau régional pour l'Afrique de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Ce nouveau cas intervient quelques semaines seulement après la fin de la 14e épidémie d’Ebola en RDC, annoncée début juillet. Cette épidémie a duré trois mois. Quatre cas confirmés et un probable, tous décédés, avaient été enregistrés dans le nord-ouest du pays.
La région déjà frappée par Ebola
Cette fois, le cas se situe dans l’est de la RDC. Plus précisément, il a été détecté dans la zone de santé de Beni, dans la province du Nord-Kivu, une région déjà affectée par de précédentes épidémies d'Ebola.
Il s’agit d’une femme de 46 ans, décédée le 15 août dernier. Elle avait reçu des soins à l'hôpital "initialement pour d'autres affections, mais a ensuite présenté des symptômes compatibles avec la maladie à virus Ebola", explique l'OMS.
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Une analyse a confirmé le diagnostic
Des échantillons ont été analysés par l'Institut national de recherche biomédicale. Il y a quelques jours, l’OMS a annoncé être "déjà sur le terrain pour aider les responsables de la santé à enquêter sur le cas et à se préparer à une éventuelle épidémie".
"Le personnel de l'OMS travaille avec les autorités sanitaires pour identifier toute personne ayant été en contact avec le cas suspect et surveiller son état de santé", a indiqué l’organisation. En effet, pour l'heure, environ 160 cas contacts ont été identifiés par le ministère de la Santé.
Contrôler les infections
L’OMS a également affirmé veiller "à ce que des mesures appropriées de prévention et de contrôle des infections soient en place, à ce que le traitement puisse être mis à disposition de ceux qui en ont le plus besoin et à sensibiliser les communautés locales".
Le "séquençage" a montré par ailleurs que ce cas était "lié à une souche de la 10e épidémie de 2018 et non à une nouvelle introduction du virus", ajoute le ministère de la Santé, assurant que les équipes "sont déjà à pied d'oeuvre sur le terrain pour mener les activités de riposte".
