Il se fait amputer d’une partie de son pénis après un jeu sexuel qui tourne mal
Un homme de 68 ans a conservé, pendant plus de 24 heures, un anneau autour de son pénis, sans parvenir à le retirer. Son gland a fini par nécroser et a dû être amputé.
Chacun ses préférences sexuelles. Certaines sont pourtant bien plus à risque que d'autres, et peuvent mener tout droit au bloc opératoire. Un Américain de 68 ans en a récemment fait l'amère expérience, comme le révèle le Daily Mail, qui partage l'histoire tragique de cet homme opéré en urgence au département d'urologie de l'Université de Californie. La raison de son passage sur la table d'opération ? Le malheureux venait de passer plus d'une journée entière avec un anneau coincé autour du pénis. Celui-ci à finit par se nécroser, obligeant les médecins à procéder à une amputation partielle de sa verge.
En érection permanente pendant 24 heures
Ce cas exceptionnellement sordide a été dévoilé par la revue médicale spécialisée Urology Case Reports, dans son édition de juillet 2024. Prenez garde si l'envie vous prend de consulter ce rapport, les images sont particulièrement graphiques et à ne pas placer sous toutes les rétines. Selon les dires du pauvre homme, il aurait décidé d'enfiler un anneau pénien en métal autour de son membre pour profiter d'une érection permanente et prolongée. Un accessoire sexuel régulièrement utilisé pour maintenir l'arrivée de sang dans le pénis, et ainsi prolonger artificiellement la durée de l'érection.
En règle générale, ce genre de "jouet" intime n'est utilisé que quelques minutes, voire quelques heures au grand maximum, le temps de satisfaire son envie et ses pulsions. Le "héros" tragique de cette histoire a pourtant rapidement compris que quelque chose clochait. Impossible pour lui de retirer l'anneau sans souffrir atrocement, même en utilisant des pinces métalliques. Il finira finalement par accomplir son oeuvre 24 heures après le début de son petit jeu sexuel.
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Il souffrait d'une gangrène du pénis
L'anneau en question désormais retiré et en l'absence de douleurs, l'homme pense donc que son calvaire est terminé. C'est pourtant tout l'inverse. Une semaine plus tard, ne parvenant plus à uriner, il cherche alors à obtenir un avis médical. Les médecins qui le prennent alors en charge observent que la couleur de son pénis tourne dangereusement au violet et que des cloques ainsi que des plaques jaunes commencent à apparaître à sa surface. L'homme, un sans-abri, est alors envoyé au service d'urologie de l'Université de Californie pour être convenablement soigné.
Hospitalisé, l'état du patient continue de se détériorer. Deux semaines après le début de son expérimentation sexuelle, son pénis est devenu entièrement noir et rongé par la gangrène. Dans leur rapport, les médecins ont expliqué que l'interruption de l'apport sanguin causé par l'anneau pénien était responsable de la mort des tissus du pénis de leur patient et de sa nécrose progressive.
Un bout de cuisse pour reconstruire son pénis
Pour tenter de limiter la progression de la gangrène, les urologues ont donc administré à l'homme plusieurs antibiotiques et ont tenté de retirer les couches de tissus morts du phallus. En vain : trop abîmé, le gland, soit l'extrémité du pénis, n'a pas pu être sauvé et a donc dû être amputé. Suite à l'amputation, les médecins ont ensuite cherché à reconstruire convenablement le pénis de l'homme. Pour ce faire, ils ont prélevé un morceau de peau de sa cuisse droite de 8 cm sur 13 pour le greffer sur le noyau encore sein du pénis du patient.
Selon les auteurs de l'étude de cas, il s'agit du premier cas recensé dans la littérature scientifique de greffe de peau chirurgicale provenant de la cuisse utilisée pour traiter un cas de nécrose consécutive à une strangulation pénienne. Un cathéter urinaire a été ajouté afin qu'il puisse uriner correctement. Plusieurs jours après son opération, l'état de santé du patient restait stable, précisent les auteurs de l'étude de cas, et l'homme continue de recevoir un suivi médical régulier, pour évaluer les résultats à long terme de cette chirurgie.