Les sages-femmes pourront bientôt pratiquer une IVG chirurgicale

Ces prochains mois, les sages-femmes de 18 établissements de santé seront autorisées à réaliser des IVG chirurgicales. Cette pratique devrait se généraliser courant 2023.

Muriel Kaiser
Muriel Kaiser
Rédigé le , mis à jour le
Contraception, IVG, avortement : on fait le point
Contraception, IVG, avortement : on fait le point  —  Allo Docteurs - Newen Digital

L'expérimentation vient d'être lancée. Dans 18 établissements de santé, les sages-femmes pourront désormais pratiquer les IVG chirurgicales, aussi appelées instrumentales. L'objectif affiché par le ministère de la Santé : "soutenir le droit à l’avortement et faciliter concrètement l’accès des femmes à l’interruption volontaire de grossesse, quel que soit leur lieu de domicile et leur situation". 

Ces avortements auront lieu dans le milieu hospitalier. Il s'agit avant tout d'élargir "le nombre de professionnels susceptibles d’intervenir. Pour les sages-femmes, c’est en outre l’ouverture de nouvelles compétences qui viendront enrichir leurs missions", argue le ministère.

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Une généralisation en 2023

L'IVG chirurgicale est possible jusqu'à 14 semaines de grossesse, soit 16 semaines après les dernières règles. Le contenu de l'utérus est aspiré sous anesthésie locale ou générale. Un traitement complémentaire est prescrit quelques jours après l'opération, afin d'éviter la formation de caillot sanguin et d'évacuer ceux qui se seraient formés.

L'actuelle expérimentation est "une étape préalable et indispensable avant une généralisation courant 2023 dans l’ensemble des établissements de santé souhaitant s’engager dans cette démarche", explique le gouvernement. Cette mesure s'inscrit dans le cadre de la loi du 2 mars 2022 visant à renforcer l'accès à l'avortement. 

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