AVC : les signes qui doivent alerter
Le 29 octobre est la Journée mondiale de prévention des accidents vasculaires cérébraux (AVC). Il est essentiel de connaître les premiers signes car un diagnostic précoce et une prise en charge rapide permettent de réduire la mortalité de 30%.
150.000 accidents vasculaires cérébraux se produisent chaque année, soit un toutes les quatre minutes. L'AVC est une urgence absolue : il faut agir vite car passé un certain délai, les dommages sont souvent irréversibles.
Ces signes qui doivent alerter…
Pour agir le plus rapidement possible, il convient de reconnaître les symptômes de l'AVC :
- un engourdissement, une faiblesse ou une paralysie d'apparition brutale d'une moitié du corps, d'un bras, d'une jambe ou du visage ;
- des difficultés à parler ;
- une diminution brutale de la vision d'un oeil ;
- des troubles de l'équilibre, de la marche ;
- un fort mal de tête soudain et sans cause connue.
Ces symptômes doivent absolument alerter, même s'ils sont brefs et diminuent progressivement en quelques minutes. Il ne faut surtout pas mésestimer ces différents signes avant-coureurs.
Des moyens pour limiter les risques d'AVC
Enfin, cette journée mondiale des AVC doit aussi permettre de sensibiliser les personnes sur les moyens de limiter les facteurs de risque. Pour y parvenir, six défis sont à relever :
- Connaître ses facteurs de risque personnels (hypertension artérielle, diabète, cholestérol sanguin élevé).
- Être physiquement actif et faire de l'exercice régulièrement.
- Éviter l'obésité en gardant une alimentation saine.
- Limiter sa consommation d'alcool.
- Éviter la fumée de cigarette. Si vous fumez, il est conseillé d'arrêter rapidement.
- Apprendre à reconnaître les signes avant-coureurs d'un AVC et savoir comment agir.
En France, la Journée mondiale de prévention des AVC est organisée en partenariat avec le ministère de la Santé, la Fédération nationale France-AVC, la Société Française Neuro-Vasculaire et l'Agence Régionale de Santé.