Parkinson : vers un meilleur diagnostic ?
Le dosage d'une protéine par simple prise de sang pourrait permettre d’évaluer de manière définitive si une personne est susceptible de contracter la maladie de Parkinson avant même l’apparition des premiers symptômes.
La protéine "alpha-synucléine phosphorylée" est une substance qui intervient dans la fabrication de la dopamine, un neurotransmetteur de notre cerveau. Elle circule dans le sang de tout être humain. Une équipe de scientifiques britanniques, a établi au cours d'une étude, que le niveau de cette protéine était plus élevé chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, que chez un patient lambda.
Partis de ce constat, les scientifiques de la division des sciences biomédicales et de la vie de l'Université de Lancaster (Royaume-Uni), estiment qu'en dosant cette protéine à l'aide d’une simple prise de sang, ils pourront être capables de diagnostiquer la maladie, même à un stade très précoce.
Le Dr Gerald Weissman, membre de l’équipe scientifique, estime que "la plupart des gens qui pensent à la maladie de Parkinson, pensent aux symptômes extérieurs, comme les mouvements involontaires, or beaucoup de patients atteints développent également des troubles neurologiques bien plus difficiles à détecter. Avoir à disposition un test sanguin permet non seulement aux médecins d'éliminer les autres causes possibles des symptômes mais ouvre l’opportunité d’une détection précoce qui peut aider les patients et les soignants à se préparer à l’arrivée de la maladie."
Ce test sanguin ouvre donc la voie à un meilleur diagnostic de la maladie avant l'apparition de symptômes extérieurs.
Une avancée qui pourrait également contribuer au développement de médicaments ayant un effet neuro-modulateur, pouvant protéger le cerveau. Si elle ne permettra pas de guérir pas la pathologie, cette découverte pourrait ralentir le processus de la maladie de Parkinson.
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